LE BATEAU - Gregório Etringer De Carvalho
Un voisin mais comme un frère qui était vieux pour moi, qui prenait goût et devenait presque un père pour moi, chantait toujours comme ça: «Naviguer, naviguer, naviguer, profiter
de la houle de la mer. Que la mer est si belle, mais l'envie c'est d'arriver. Peu importe la taille du bateau ou du voyage; l'envie est d'arriver, et d'arriver à bon port. Le bateau fait le même voyage, mais la route sur la mer n'est jamais au même endroit. La planche de surf
se transforme en un bateau qui n'attrape jamais la même vague. Une mer calme donne envie
à un marin de rester, mais sans amour l'envie c'est aussi d'arriver. Mer courageuse et froide,
le ciel se ferme, le capitaine a peur de ne pas arriver. Cependant, le soleil brille dans le ciel bleu et dit que cela prendra fin. La poésie du bateau est l'équilibre de la vie. Moche ou beau c'est la description de l'infini. "Naviguer, naviguer, expédier, profiter de la houle de la mer. Naviguer, naviguer, expédier, profiter de la houle de la mer Que la mer est si belle.
Mais l'envie est d'arriver."
Um vizinho irmao bem mas velho que eu, que tomou gosto e posto de ser tambem quase um pai para mim, sempre cantava assim : “Navega navega, navio, aproveite o balanco do mar. Que o mar está tao bom, mas a vontade e de chegar.” Pouco importa o tamanho do barco ou da viagem; a vontade e de chegar, e chegar bem. Barco faz mesma viagem, mas rota do mar nunca e no mesmo lugar. Prancha de surf vira barco que nunca pega a mesma onda. Mar tranquilo faz marinheiro querer ficar, mas sem amor a vontade e de chegar. Mar bravo e frio, ceu fecha, capitao tem medo de nao chegar. Porem sol brilha no ceu azul e diz que já vai findar. Poema de barco e balanco de vida. Feio ou bonito e descricao do infinito. “Navega, navega, navio, aproveite o balanco do mar Navega, navega, navio, aproveite o balanco do mar Que o mar está tao bom Mas a vontade e de chegar.”